L'ombre d'un grand oiseau

« J’étais – je suis – hors d’haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l’arrête le mutile, qui me retient l’achève. Qui m’enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé. »

De l’enfance au cœur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd’hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne. Elle confronte son humanité au silence et à la sauvagerie des animaux, impuissante à les rejoindre, à les accompagner.

« J’ai seulement voulu parler d’une petite fauconne borgne et à travers elle, de tous ces oiseaux partis que j’appelais en pleurant, de la vie que l’on ne peut enfermer, de la liberté fragile du sauvage, du mourir sans nom au bord du chemin ou tué par plus puissant, de cette altérité à tout jamais perdue, part animale, enfuie avec les autres. »
  • 192 pages - 138 x 210 mm
  • Broché
  • EAN : 9782080283689
  • ISBN : 9782080283689

Autour du livre

On en parle...

« En tout temps, en tous lieux, au gré des souvenirs, Catherine Poulain de sa plume toujours aussi poétique et sensible, fait retentir sa soif de liberté et d’espace qui la pousse en avant, libérant sur son passage les animaux entravés, avec lesquels de corps à corps, de plume à peau s’échange la chaleur du vivant. »
PAGE DES LIBRAIRES
«  On arpente avec elle une enfance libre et sauvage et l’on découvre cette relation passionnée, bestiale, avec le vivant qui l’entoure. Une invitation touchante à aller au-devant de sa propre animalité. »
LIRE
« Un nouveau livre, poétique, un peu chamanique(…) Fauve même parfois et cru. »
LIVRES HEBDO
« Quel tourbillon, on est étreint par tant de splendeur et d’émotions. »
L'ALSACE
« Foisonnant de vie jusqu’à la folie, L’Ombre d’un grand oiseau a la force et la puissance des grands textes »
LE FIGARO
« Sauvage, ardent, radical, plein de fulgurances, de sincérités et de saveurs. »
L'EXPRESS
« Un livre à la beauté sauvage. »
FEMME ACTUELLE
« C’est un livre qui n’est fait que de chair. Humaine autant qu’animale. Un livre de crocs et de serres qui vous attaque les sens et la peau, la creuse,  la déchire, la lacère. »
LE PARISIEN WEEK-END
« Un récit sensible et sensoriel sur son rapport à l’animalité »
MADAME FIGARO
« Un texte qui nous happe (…) Une œuvre forte qui peut s’apparenter à un requiem pour êtres et animaux blessés. »
LA PROVENCE
« Dans une langue chargée d’une ardeur presque séditieuse, elle parle de son rapport fusionnel au sauvage. »
SUD OUEST
« Elle partage et incarne son rapport viscéral aux animaux. »
OUEST FRANCE
« L’Ombre d’un grand oiseau est le bestiaire d’une vie, et un traité de vie. Loin de la fureur du monde. N’essayer pas d’apprivoiser cette Poulain-là. Contentez-vous de la lire. Si possible à ciel ouvert. »
L'OBS
«  En Catherine Poulain écorchée sans cesse à l’affût de la beauté sauvage, tout est aigu, jusqu’au tranchant des phrases. »
LE COURRIER DE L'OUEST
« Catherine Poulain est de la famille des purs, des sauvages et des intenses. Ce qui fait toute sa singularité. »
LE TÉLÉGRAMME

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